A quoi tu penses quand c’est dur ?
Le dialogue interne quand on fait du sport, ce moment terrible où tu te poses 1000 questions démoralisantes : j’ai chaud, c’est dur, j’en ai marre, je vais trop vite, je vais tomber, je dois ralentir, c’est déjà assez bien ce que je fais je n’ai pas besoin d’aller plus vite, allez c’est déjà bien on arrête …
Vous connaissez ? Moi, c’est ma spécialité. J’ai l’impression que je le vis 80 % du temps dès que je me pousse un peu. Et pourtant : j’adore me pousser, explorer mes capacités physiques dans le cardio ou dans le renfo, le sentiment de puissance qui arrive après une séance bien dure. Mais sur le moment : c’est tellement un combat mental. Un combat que j’aime recommencer régulièrement, mais un combat mental et physique malgré tout. Et je l’ai particulièrement ressenti lors de mon 10km en 45 min. Entre le 5e et le 9e kilomètre (c’était long !) j’ai eu 1000 fois envie d’arrêter, de ralentir, de marcher, d’abandonner… Parce que j’étais mal dans mon cardio et tout mon corps/ma tête avaient envie de lâcher à chaque instant. À ce moment-là, on sait que c’est mental. Oui, c’est physique, car on flirte avec ses limites, mais oui, c’est mental, car pour rester à cette limite encore un peu plus longtemps : c’est le cerveau qui décide.
Voici le témoignage d’Elodie qui a participé au marathon de Paris (42 Km)
Alors, voilà mon récit… Version longue ! Hier marathon de Paris. Dès l'inscription à l’Experience Club : c'était mon objectif.
J'ai mis 5h00'41. Mais le temps, je m'en fous (officiellement!) Officieusement, 50secondes de moins j'aurais adoré !!! Lol Je suis super fière ce jour. Déjà au départ, parce que, prendre le départ c'est avoir tenu la prepa, c'est s'être engagé pour quelque chose de plus grand que ce dont je me croyais capable. Et pendant la course, j'avais ma fameuse playlist collaborative (titres donnés par tous mes proches).
J'ai pensé à tous. J'ai beaucoup eu les conseils de Lucile en tête, cadence de pas, silence, hauteur... Quand au 32eme les jambes sont devenues dures, j'ai pensé technique et mental. "Si t as plus de jambes, t'as le mental. Si t as pas le mental, t as les jambes, si t as plus rien, t as la technique" c'est dans un vieux L&G ! Au 35eme, j'ai écouté un audio d'une amie fait pour me rebooster dans le dur. J'ai pleuré comme j'en avais besoin. Et je suis repartie. J'ai téléphoné à mon mari au 38eme pour 30 sec, pour avoir mon dernier coup de boost. Je suis fière car j'ai bien géré mon alimentation pour pas avoir de gros mur, mais seulement un muret mental qui est vite passé.
J'avais pas d'objectif de temps, j'ai réussi à rester régulière, à m'encourager, à écouter mon corps en me disant "cette petite douleur de cheville, c'est un message qui te dit de reprendre la bonne cadence" Je me disais aussi "je suis bien préparée, mes genoux sont forts, j'ai fait ce qu'il faut... la vidéo anti mal de genoux entre autre…" Je trouve que j'ai été très bienveillante avec moi-même en fait... et c'est une si belle sensation de finir, sans être dans le dur.
Aujourd'hui, je marche assez facilement, je me suis bien réhydratée. Mes mouvements ne sont pas tous fluides, mais je suis pas au bout du rouleau !!! Merci le LWEC, merci Lucile, merci le groupe pour ton soutien sans faille à nous toutes… merci à toutes. Elodie.
Votre avis compte énormément pour moi. J’aimerais savoir ce que vous aimez le plus dans cette newsletter, et qui vous êtes, afin de vous proposer les contenus qui vous concernent le plus. Est-ce que vous seriez d’accord pour répondre à ce questionnaire, il prend moins de 1min30 à remplir.
Merci beaucoup, et à bientôt pour d’autres news, aventures, et coups de gueule aussi parfois !
Lucile,
