Ce paquet de chips m’aime-t-il en retour ?
Dans un récent livre que j’ai lu sur la santé psychique, l’intervenant psychiatre parlait de l’intérêt de tel ou tel aliment pour le cerveau.
Dans un récent livre que j’ai lu sur la santé psychique, l’intervenant psychiatre parlait de l’intérêt de tel ou tel aliment pour le cerveau. Et il a eu cette phrase qui m’a fait tilt : « You love this food ? But does this food love you back ? »
Traduction : Vous aimez cet aliment ? Mais cet aliment vous aime-t-il en retour ?
Et j’ai trouvé cette façon de penser particulièrement percutante. Sans rentrer dans la culpabilisation ou la diabolisation des aliments. Juste se rendre compte du procédé inverse. Est-ce que les aliments que nous consommons nous veulent du bien ?
Ce que j’aime dans cette tournure, c’est qu’au final cela renvoi au procédé de fabrication des aliments. Bien sûr que la pomme, le grain de blé, le lait ne nous veulent rien du tout ! Ils n’ont pas de conscience ni de pouvoir de décision. En revanche : les modes de fabrication, cuisson, les conservations, les « nettoyages », les recettes … Sont bien les produits de pensées humaines. Et tout comme un parent veut le bien de ses enfants en lui proposant une assiette rassasiante, est-ce que l’aliment que vous consommez a été fabriqué avec cette même intention ?
Ou est-ce que l’intention a-t-elle plutôt été de vendre à bon prix ? Ou de satisfaire votre palais à tel point que vous n’ayez qu’une prochaine envie : re consommer la même chose ?
Voyez-vous où je veux en venir ?
Et je pense qu’un très bon exemple peut être le pain, dont je parle dans ma dernière vidéo YouTube. Savez-vous que sur ce blog, l’article « quel pain choisir pour éviter les ballonnements » est l’article le plus lu depuis des années ?
Alors j’y réponds. On choisi le pain dont le mode de fabrication est le plus respectueux du blé, et du procédé de panification. A savoir : du temps, de la simplicité, de la farine, du levain (ou levure), de l’eau du sel. Un four et rien d’autre.
Mais on peut aussi réfléchir dans cet autre sens. Est-ce que le pain que je consomme m’aime en retour ? Est-ce que le pain de mie vite grillé, se conservant 2 semaines, s’avalant sans mâcher, ultra doux et plaisant en bouche … me veut du bien ? Est-ce que la personne (physique ou morale) qui l’a fabriquée avait mon bien-être en 1er intention ? Pas sûre. Peut être que l’entreprise a le bien être de ses salariés en 1er intention, ou le bien-être de ses actionnaires en 1er intention, ou la belle présentation du produit sur les rayons, ou la rapidité de fabrication, ou l’augmentation des ses ventes …
Est-ce que le pain au noix (mangé ce matin dans le train) m’aime en retour ? Il a été fabriqué par une boulangerie près de chez moi qui fabrique beaucoup de pain bio. Celui-ci n’est pas bio mais il est préparé le jour même en peu de quantité pour ne pas gâcher, avec des farines d’île de France. Son aspect visuel est moyen, mais il sent très bon. Je pense qu’il a mon bien-être dans l’une de ses priorités. D’ailleurs, j’en parlerai au boulanger la prochaine fois. Il pourra me répondre.
Orienter nos choix alimentaire comme l’on ferait dans un échange relationnel. En cherchant une relation saine. Où l’amour & le respect sont partagés des deux côtés.
Est-ce que votre amour pour un aliment vous apporte au final de la souffrance à moyen ou long terme ? Cela s’apparente à une relation toxique. Mettez y fin. Je pense que pour moi c’était exactement cela avec l’alcool. J’aime le vin. Mais le vin ne m’aime pas en retour. Il me casse le cerveau, m’empêche de dormir, me ralenti dans mon sport, me rougit la peau, donne la diarrhée (oui ! ) … Et le pire c’est qu’il m’amadoue pour revenir vers lui dès que possible. Les principes de base d’une relation malsaine.
Après 15 mois de vie sobre, j’ai retrouvé une relation saine avec l’alcool. C’est-à-dire que je l’évite et n’en consomme que lorsque ça vaut vraiment le coup, si le vin me plait vraiment, et à toute petite dose. Entre 0 et 4 doses max par semaine. C’est possible. Cette autre façon d’entrevoir votre rapport / relation avec la nourriture peut vous être super bénéfique. Qu’en pensez vous ?
D’ailleurs c’est peut être une excellente façon d’en parler autour de vous ?
Tu ne bois pas ?
Bof, j’aime le vin, mais le vin ne m’aime pas en retour …
Super façon de briser la glace ! Pareil pour un dessert lors d’un déjeuner de boulot.
Tu ne prends pas de dessert ?
Mmm non merci. J’aime bien les desserts, mais les desserts comme sur cette carte ne m’aiment pas en retour.
A vous de jouer !
Évènement le 1er Juin : swimrun à Valras
C’est l’un des swimruns les plus funs de l’année. Le parcours est ultra adapté aux novices, avec desportions de natation courtes, où vous avez pied la plupart du temps. Je serai sur le Swimrun de Valras que je nagerai/courrai avec Emilie l’une des ambassadrices Expérience Club. Et le matin de la course, nous vous proposons une session d’initiation / reprises des bases du swimrun avec 3 coachs Envol - spécialistes du Swimrun. En gros : comment gérer les transitions nombreuses, mieux nager avec le pull buoy, gérer votre duo et votre corde si vous en avez une.
Je pense que je l’ai déjà dit 1000 fois, mais pour moi le Swimrun c’est le meilleur des deux mondes : la nage en eau libre + le trail. Ce sentiment de traverser la nature sans entrave, avec un côté retour en enfance, ludique et franchement sportif !!
J’ai créé cet évènement en partenariat avec les organisateurs de la course Envol (que je connais très bien). Parce que perso : je nage en piscine, et je cours près de chez moi en forêt, sur route ou en stade. Mais je n’ai pas d’occasion de pratiquer le swimrun régulièrement. Et donc avant chaque course, je pense que ce genre de cours devrait être proposé. Pour retrouver les bases de ce sport aventure, réécouter quelques conseils sur les transitions, bref se remettre dedans quoi !!
Cet évènement Expérience Club est accessible à tous. Le dossard de la course n’est pas inclus dans le prix. En revanche un déjeuner tous ensemble est prévu dans le tarif !
Venez nombreux !!
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